Concert « Concerto pour flûte et orchestre no1 » W.A. MOZART

Certains d’entre vous le savent déjà mais je me dois de le rappeler via ce blog : le plus grand flûtiste du moment, à savoir Emmanuel Pahud, vient jouer à Bordeaux le célèbre Concerto pour flûte numéro 1 de W.A. MOZART, le jeudi 5 Janvier à 20h au Palais des Sports. Je ne vous cache pas que c’est un évènement à ne pas manquer!

Je me propose donc d’organiser une sortie de groupe pour mes élèves. Je me charge donc de prendre les places pour ceux qui seront intéressés. Pour cela, merci d’indiquer sur ce blog à la suite de ce message si vous souhaitez y amener votre enfant. Suivant les personnes inscrites, il vous sera possible de vous organiser entre vous pour faire du co-voiturage, notamment pour ceux venant de Saint-Médard-en-Jalles.

Une fois votre réponse donnée, je me tournerai vers l’opéra de Bordeaux afin de vous communiquer les prix. L’argent pour l’achat des places devra m’être remis avant afin que je n’ai pas à avancer la somme en question. Ceci devra être fait avant les vacances de Noël dernier délai.

J’insiste sur l’importance de ce concert : outre cette venue inespérée d’un flûtiste de renommée internationale, il est toujours motivant pour un élève d’assister à ce genre de concert avec sa classe.

L’un des flûtistes les plus connus au monde interprétant la plus fameuse des partitions jamais écrites pour son instrument. C’est rien moins que la teneur de cette soirée très attendue. 

Mozart détestait la flûte. Et s’il ne lui offrit que deux concertos et trois quatuors, c’est qu’il n’écrivit pour elle qu’au hasard des commandes. Ainsi, à Mannheim durant l’automne 1777, où il se lia avec des musiciens de la cour du Prince-Électeur Karl Theodor, par l’entremise desquels un flûtiste hollandais, Monsieur de Jean, lui commanda, pour deux cents florins, « trois petits concertos faciles et courts ainsi que deux quatuors pour la flûte ».
Contrairement au voeu formulé par son commanditaire, le Concerto en sol majeur n’est ni court ni facile. Le premier mouvement, Allegro maestoso, sollicite une grande virtuosité – vélocité dans les traits, maîtrise du souffle dans les phrasés, Mozart n’y épargne à aucun moment son soliste. Il constitue une entrée en la matière majestueuse et souveraine. À la vigueur et au mordant
de l’Allegro succède la tendresse de l’Adagio non troppo, une page du meilleur Mozart. Le compositeur s’y épanche en une mélodie très lyrique, d’abord exposée à l’orchestre puis reprise par la flûte, soutenue par un accompagnement empreint de mélancolie. Le concerto s’achève sur un Rondo vif et léger. Une coda et divers intermèdes y requièrent un soliste au jeu brillant.
Si Mozart n’aimait pas la flûte, il s’est gardé de lui destiner un concerto de piètre facture : la qualité de l’inspiration qui parcourt la partition comme l’élégance de ses proportions en font une pièce essentielle du répertoire.

Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour flûte n° 1
Composition : entre le 25 décembre 1777 et le 14 février 1778
Date de création : inconnue
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois – 2 cors – cordes (8/8/6/4/2).